21 juin 2005
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L'année de ma naissance, mes parents ont planté un cerisier dans le jardin. À l'époque, il était juste au coin du bac à sable, mais par la suite, le bac à sable a été remplacé par une cabane en bois que mon père à construite. Bref, le cerisier n'a jamais vraiment bien poussé, il était plutôt rachitique ! Ça m'a pourtant fendu le coeur quand il a été abattu.
Y a-t-il un arbre, une plante, ou tout autre chose avec lequel vous avez grandi et que vous associez à votre enfance ?
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17 avril 2005
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« Je garde la brosse à dents de ma mère dans ma salle de bain depuis qu'elle est décédée il y a bientôt trois ans. Au début, la brosse était avec les autres dans le verre. Ensuite j'ai déménagé et je l'ai mise dans un placard. Peut être que je la jetterais un de ces quatre...
Bref, la brosse à dents, ça veut juste dire que quelqu'un habite dans cette maison, y vit ou va revenir, ça montre aussi la vie dans le quotidien... en gros, je n'ai pas fait mon deuil ! (Mais j'ai fait des progrès, attention !) »
Avez-vous gardé un objet ayant appartenu à une personne disparue ?
Published by Priscille B
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30 mars 2005
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J'avais cinq ans lorsque mon grand-père maternel est décédé.
Je n'oublierai jamais ce matin où le téléphone a sonné.
Comme si je me doutais, je suis descendue jusqu'au milieu de l'escalier, assise sur une marche, derrière les barreaux des montants, dans l'ombre de la cage d'escalier, pour observer... Ma mère a décroché, elle aussi se doutait.
Je ne saurais dire ce que j'ai ressenti à ce moment là. Je ne pense pas que je me rendais vraiment compte, mais je n'avais jamais vu ma mère dans cet état là...
Avez-vous déjà vécu la perte d'une personne ?
Published by Priscille B
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22 mars 2005
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«La cour de récréation me paraissait immense alors qu'elle est minuscule. Il y avait un marronnier au milieu, qui servait aux plus faibles de refuge contre les vagues de "l'épervier", ce jeu qui consistait, pour trois ou quatre garçons aux mains réunies, à empêcher les autres de traverser la cour. Le préau abritait les "cabinets" à l'odeur de Crésyl, et un banc fait d'une poutre posée sur deux pierres. Dans les recoins de la cour, à l'abris des remous, se trouvaient les "terrains de billes", petites bandes de terre où les belles agates et les boulards de fonte se disputaient, à l'intérieur d'un triangle, la possession des billes simples de couleur... Cette cour d'école est aujourd'hui désertée. Le préau est à moitié démoli. J'y reviens quelques fois en évitant de respirer trop fort, frôlant des ombres disparues, à l'endroit même où mon instituteur, me serrant la main pour la première fois, me souhaita bonne chance en juillet 1958, l'année du départ.»
C.S.
Avez-vous des souvenirs de cours de récré ?
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