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11 mars 2005 5 11 /03 /mars /2005 00:00

A l'âge où je dormais encore dans la chambre de mes parents, je me souviens que tous les matins lorsque je me réveillais, mes draps étaient rendu au niveau de ma taille. Je n'avais pourtant pas souvenir de les avoir poussé jusque là ! Que se passait-il donc durant la nuit ?

Je cherchais une explication à cet étrange phénomène, en puisant inconsciemment dans mon imaginaire de petite fille...

Puis un jour la réponse m'est apparue comme évidente : j'étais sûre que c'était des centaines de fourmis qui toutes les nuits unissaient leur force pour descendre mes draps !!!

Pourquoi faisaient-elles ça ? Je ne m'en suis jamais inquiétée...

Vous souvenez-vous avoir été témoin d'étranges phénomènes ?

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10 mars 2005 4 10 /03 /mars /2005 00:00

J'avais 11 ans, nous étions à coté de Caen afin de prendre le bateau pour l'Angleterre, avec ma mère, ma tante et mon frère.

Nous avons bien faillit ne pas pouvoir quitter le sol français : je n'avais pas encore de papiers d'identité, hors mit le livret de famille que ma mère avait avec elle. La douane française ne nous posait aucun problème, mais leurs confrères anglais ne voulaient pas nous laisser prendre le bateau.

Malgré le livret de famille, ils ne voulaient rien savoir. Nous avions quand même fait trois heures de route pour venir prendre ce bateau, ma mère n'avait aucune envie de se laisser faire ! Je me souviens de l'avoir vue parlementer énergiquement afin d'arranger les choses... Il aura finalement fallut les convaincre d'appeler les gendarmes de notre commune afin qu'ils confirment que j'étais bien celle que ma mère affirmait.

Nous avons enfin pu prendre le bateau.

Au retour nous faisions les démarches afin de me procurer des papiers.

Vous est-il déjà arrivé qu'un imprévu compromette complètement vos projets ?

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9 mars 2005 3 09 /03 /mars /2005 00:00

Je me souviens qu'en primaire, madame B. me disait très souvent que j'étais dans la lune, et qu'il fallait que je redescende sur Terre.

Vous souvenez-vous d'une réflexion que l'on vous disait souvent ?

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8 mars 2005 2 08 /03 /mars /2005 00:00

C'était ma première année en club, et le tournoi réunissait tous les niveaux : des non-classés comme moi aux nationaux, en passant même par des personnes n'étant pas en club.

Mes résultats en championnats n'étaient pas glorieux, autant dire que personne n'attendait grand chose de moi durant ce tournoi.

Les adversaires étaient tirés au hasard, et chaque manche se faisait en deux gagnantes. J'ai commencé par jouer contre un non-classé, j'ai gagné... Puis un autre que je gagnais aussi.

Je devais maintenant attendre que toutes les secondes manches soient finies pour connaître mon adversaire suivant. Le couperet est tombé : je devais affronter un joueur de national 3. Tout le monde le connaissait évidemment. Un joueur de mon club m'a dit que cette fois c'était fini pour moi... sympa !

Il y avait du monde autour de nôtre table. Mais était-ce de jouer contre une fille, ou que je n'ai pas vraiment de technique, je ne sais pas ce qui l'a déconcentré, mais toujours est-il que j'ai gagné contre lui aussi !

Là on a commencé à s'intéresser à mon cas... Adversaire suivant, un joueur d'un autre club, de national 3 lui aussi... j'ai gagné la première partie, il a gagné la suivante : celui qui gagnerait la prochaine irait en finale. Ce fut moi !

Là, la grande gueule de mon club, celui-là même qui m'avait dit que c'était fini pour moi a poussé un grand cri de victoire : ma gloire se reportait sur tout mon club !

Par un fait du hasard, le joueur de national contre qui je jouais la finale était de mon club, je connaissais donc son niveau, et je savais qu'il était particulièrement droit sur ses billes.

Il gagne la première, je gagne la seconde, grande tension dans la salle, il est près d'1h30, le bar doit fermer dans une demi heure...

Bille de match, je suis sur la noire, mais elle est mal placée. Si je la rentre je gagne, sinon il fini la partie, il ne faut pas que je la rate, mais elle est tellement mal placée ! J'ai du réfléchir sur cette bille pendant aux moins 5 bonnes minutes avant d'attaquer...

Je me concentre, me positionne, je sens tous les regards posés sur moi... Je tire, la noire rentre !!! J'ai gagné !

Vous souvenez-vous d'une victoire personnelle, sportive ou autre ?

 

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7 mars 2005 1 07 /03 /mars /2005 00:00

Je me souviens, au collège, lorsque l'on m'a fait remarquer que dans toutes mes rédactions, mes personnages portaient des noms anglo-saxons.

Vous souvenez-vous avoir été influencé par qui ou quoique se soit ? Que s'est-il passé ?

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6 mars 2005 7 06 /03 /mars /2005 00:00

«Je me souviens de la surprise que j'ai éprouvée en apprenant que " cow-boy" voulait dire "garçon vacher".»

 
 
 
 

Quelles ont été vos plus grosses surprises, quelles qu'en soient les raisons ?

 

 

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5 mars 2005 6 05 /03 /mars /2005 00:00

En fait ça n'est arrivé qu'une fois, au collège, je devais être en 5ème.

On était en perm' (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est lorsque l'on réunit les élèves qui n'ont pas cours pour qu'ils travaillent à leurs devoirs).

Je ne devais pas avoir grand chose à faire, alors on était 3 ou 4 à chahuter au fond de la salle : on se jetait des boules de papier. Pas grand chose en soit...

Manque de bol, la pionne nous a repéré et nous a donné une colle !

- "Rédigez une rédaction : "Décrivez le dur travail des surveillants" !"

Lorsque je l'ai rendue, je me souviens m'être fait enguirlander parce qu'à la place de "surveillant", j'avais écrit "pion" !

Avez-vous le souvenir de punitions marquantes ?

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4 mars 2005 5 04 /03 /mars /2005 00:00

À la patinoire, j'ai failli perdre mon ptit doigt : je suis tombée et un patin lui est passé dessus.

En luge, je me suis prise un arbre.

En ski de fond, sur une randonnée de 20 km, je suis tombée tellement de fois que j'ai eu mal aux fesses pendant des mois (sans exagérer) lorsque je m'asseyais.

J'ai jamais essayé le ski de piste, je suis plus tentée par les raquettes !

Quels sont vos souvenirs des sports d'hiver ?


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3 mars 2005 4 03 /03 /mars /2005 00:00
« J'ai poussé sur un terrain très favorable. Mon père fumait, ma mère fumait,mes grands-parents fumaient, et même mon arrière-grand-mère, je lecertifie sur photo. Les réunions de famille, c'était des tabagies. Àtable, hors de table, dedans, dehors. Il me reste des souvenirs. Par uncurieux paradoxe, qui probablement n'en est pas un, la mémoire du tabacrejoint celle des voitures.

Comme si les deux rêves de ma qualité de jeune garçon se conjuguaient en un accord parfait...

J'ai huit ans. Mes grands-parents et moi revenons d'une cérémonie quelconque et familiale. Ils sont vêtus chic.

 

Ma grand-mère avec col blanc, sac vernis et crêpe Georgette ; Mon grand-père, en costume croisé et cravate sombre. C'est elle quiconduit. À l'époque, une Vespa 400 bleu marine. Il s'agit de se garer.Elle fume, lui pas. La manoeuvre est d'autant plus difficile qu'àl'intérieur, l'auto est trop étroite pour qu'on y tienne à trois. Lescoudes se heurtent, les mains virevoltent, la fumée monte. Magrand-mère n'y arrive pas. Mon grand-père l'encourage :

"Vous n'avez jamais su vous garer !"

Elle hausse les épaules, braque et contre-braque.

"Pourtant, la place est grande !"

Pas de réponse. Et lui, aimable : "Vous devriez éteindre votre cigarette.Quand on est maladroite comme vous, on n'essaie pas de faire deuxchoses à la fois !"

La tension grimpe, la chaleur aussi, et la Vespa s'exaspère : elle heurte la voiture qui se trouve derière.

"Non seulement vous ne savez pas conduire, mais en plus, vous êtes une brise-fer !"

Dehors,un attroupement s'est formé. Les badauds regardent en riant ces deuxsexagénaires flanqués d'un galopin qui se disputent pour soixante-dixcentimètres devant et un mètre vingt derrière.

Ma grand-mère, qui avait le sens de la dignité, adresse des souriresrouges et contraints à ceux qui nous observent. et lâche en directionde son époux : "Au lieu de m'enguirlander, vous feriez mieux de meguider !

-Vous guider ! Mais vous me rentreriez dedans !"

Choc à l'avant. La cigarette de la conductrice tombe sur le pantalon du passager.

"Et en plus, elle va me brûler !"

Il ouvre la portière et jaillit hors de l'auto minuscule. Se penche et,tout en montrant le trou causé par la cendre chaude, ajoute, gracieux :

"Heureusement que vous savez coudre... ça vous occupera pour la soirée."

Sur quoi, vexée, ma grand-mère sort à son tour. elle lance les clés sur letrottoir et disparaît. Mon grand-père me regarde, hoche la tête, navré,et conclut :

"Parfois quand même, j'exagère..."

Lui et moi, on a poussé la voiture. »

Que vous évoque la cigarette ?
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2 mars 2005 3 02 /03 /mars /2005 00:00

« C'était par une de ces chaudes nuits d'été, les fenêtres de ma chambre étaient grandes ouvertes ; Je dormais du sommeil profond de l'enfance, lorsque je fus brutalement réveillée par de violents froissements d'ailes, un bruit d'oiseau pris au piège et qui se débat.

La lune éclairait suffisamment la chambre pour que je devine les ailes déployées d'une chauve-souris, qui tel un spectre allait d'un mur à l'autre en se cognant.

Poussant un cri de terreur, je disparus sous les draps pour protéger mes cheveux. Mes hurlements furent tels qu'ils sortirent de son lit mon oncle qui dormait dans une chambre au bout du couloir. Cauchemar ou réalité, lorsqu'il surgit dans ma chambre, je baissai un quart de seconde mon drap pour lui indiquer l'oiseau, en même temps que mes yeux apercevaient une chose énorme, flasque et noirâtre entre ses jambes.

Il prit une savate et poursuivit la chauve-souris, jusqu'à la sortie ; Une seconde fois je jetai un oeil sur cet appendice avant qu'il ne quitte la chambre précipitamment, s'apercevant sans doute de sa nudité.

Les jours qui suivirent, je regardai mon oncle à la dérobée, surtout au niveau de l'entrejambes mais le renflement était toujours là ; J'en conclus qu'il était atteint d'une maladie dont personne ne voulait parler. Lorsque je me décidai à poser la question à ma mère à propos de ce que j'avais vu, elle me répondit en riant que je le saurai bien assez tôt ! J'étais indignée devant tant d'indifférence ; L'attention de la famille n'était fixée que sur la tante Charlotte qui avait une grosseur au sein et qu'on allait opérer prochainement et tout le monde se fichait apparemment de ce pauvre oncle Henri qui, lui, en avait deux, et qui bientôt l'empêcheraient de marcher.

A partir de ce jour-là, je déployai une tendresse infinie à cet oncle que toute la famille abandonnait à son triste sort ; Il m'en fut reconnaissant et le premier surpris d'autant plus que j'étais une petite fille introvertie, plutôt jolie mais peu expansive. Lorsque je grimpais sur ses genoux pour l'embrasser, je faisais toujours attention de ne pas lui faire mal, à l'endroit où il avait sa maladie. Notre complicité s'est consolidée au fil du temps, il a été mon ami, mon confident, mon protecteur. Lorsqu'il est mort d'un cancer de la prostate à l'âge de 75 ans, cela ne m'a pas surprise comme si je m'y attendais depuis toujours.

Adorable oncle Henri, si pudique et si attentionné avec les femmes, il n'a jamais su évidemment que mes difficultés avec le sexe masculin datent de cette chaude nuit d'été où, à l'âge de 7 ans, j'ai découvert le sien ! »

C.

Quel souvenir gardez-vous de votre première vision de la nudité ?

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